Attention, à ne pas louper : en plus de ce récit, une centaine de photos à regarder plus bas,
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MARQUISES 3, Ua Pou et Nuku Hiva
" Là, je craque complètement.
D'abord, hier soir, nous faisons la connaissance de Joseph, le maire de "la tribu", comme il se nomme lui-même, ie le maire du village de Hakahau, à Oua Pou, qui nous aborde très simplement, à la nuit, et nous raconte un peu les festivités de demain, pour l'arrivée de l'Aranui...
L'Aranui, c'est tout un poème. C'est le cargo-paquebot qui dessert les iles tous les 15 jours. S' il ne vient pas, il n'y a plus rien à manger sur l'ile...
Aussi est-ce la fête lorsqu'il arrive, et le village prend vie durant 8 heures..
Il débarque une flopée de touristes, français mais surtout américains, et le village organise tout un marché, fleurs, fruits, colliers, sculptures bois ou pierres, paréos, etc, etc, sur une esplanade superbe, dont un patio couvert où ont lieu des danses et des chants.
Et c'est là que j'ai craqué : de jolies vahinés dansent des tamourés avec un déhanchement très lascif, très joli à voir, et de mâles guerriers des danses très viriles, style Haka néo zélandais.
Le top, c'est quand les danseurs invitent des touristes à danser le Haka. C'est à mourir de rire.
Le tout dans une ambiance très cool, tout le monde te sourit, te tutoie, et tu parles librement avec tout un chacun. Nous avons ainsi connu un ancien enseignant, Xavier, qui nous a un peu raconté le pays.
Même les filles t'abordent sans aucun tabou, en te tutoyant. Mais ce que je préfère par-dessus tout, c'est leur magnifique sourire, très spontané. J'ai même acheté un petit tiki en bois d'ébène que je fixerai à l'avant du bateau, et qui nous portera bonheur, ce dont nous jouissons déjà très largement, n'est-ce pas ?
Le top, c'est quand les danseurs invitent des touristes à danser le Haka. C'est à mourir de rire.
Le tout dans une ambiance très cool, tout le monde te sourit, te tutoie, et tu parles librement avec tout un chacun. Nous avons ainsi connu un ancien enseignant, Xavier, qui nous a un peu raconté le pays.
Même les filles t'abordent sans aucun tabou, en te tutoyant. Mais ce que je préfère par-dessus tout, c'est leur magnifique sourire, très spontané. J'ai même acheté un petit tiki en bois d'ébène que je fixerai à l'avant du bateau, et qui nous portera bonheur, ce dont nous jouissons déjà très largement, n'est-ce pas ?
Pouf Pouf. Ce n'est pas fini..... air connu.... car....
Nous partons pour Nuku Hiva, mais comme nous évitons les grands centres (c'est à dire une trentaine de maisons....), nous arrivons en pleine nuit noire, dans une baie extrêmement longue, Anaho, dont on ne voit absolument pas les parois, et tout cela grâce au radar et à la souris GPS de l'ordi (merci Alexandre).
Mouillage magique, voir les photos.
Et là, une fois à terre, une vingtaine de maisons, toutes ouvertes, le linge séchant sur des fils, du matériel un peu partout, palmes, jouets, etc, et pas un chat, tout le monde est parti à la messe,..... il n'y a personne, absolument personne, on pourrait s' installer dans n'importe quelle maison et boire un verre sans problème, c'est pas beau un pays pareil ?
Nous décidons d'aller dans la baie d'à côté, Atiheu : une heure de marche par un sentier muletier hyper pentu, dur, mais magnifique, avec au sommet, une vue splendide sur la baie et le bateau.
Et on tombe sur une baie, encore plus magique, super agréable, sereine, avec quelques vieux tikis. Comme partout aux Marquises, le tout est un véritable jardin d’Éden, propre, soigné et superbement fleuri. Tout cela incite vraiment à la contemplation et au repos. Vraiment très très loin de la fièvre des villes françaises. Mais nous sommes le 15 Aout, tout est fermé, même Louise "big mama", l’épicière du coin qui ne travaille pas le 15, et qui pourtant va concocter de super petits plats pour nos estomacs affamés... dans sa maison, tout simplement, pour nous être agréable !
Discussion, visite, le charme opère partout.
Mais ce n'est pas fini, car au retour sur la plage de la première baie, on retrouve deux jeunes femmes croisées dans le chemin à l'aller, dont la plus jeune (la fille) est absolument sublime, un corps de tahitienne dans toute sa splendeur, et qui plus est, est danseuse étoile de tamouré...
Nous les invitons à bord, pour les ramener dans la deuxième baie, et leur éviter le retour fatigant du sentier muletier. Et pour nous remercier, elle (Pauline) nous danse un petit morceau de danses tahitiennes toujours aussi sensuelles, accompagné de chants tahitiens.
Rendez vous est pris à Tahiti, où elles habitent.
Je craque, je vous le dis, les copains.
Le 16 aout... Quand je vous dis que ce n'est pas fini :
Lorsque l'on rentre du resto de chez Louise Big mama, à la nuit (entre parenthèses, en ayant récupéré un régime de 95 bananes dans la forêt) j'essaye de décrocher l'ancre du Zodiac, qui nous tient écartés du quai. Impossible. Je saute à bord, largue le cordage qui nous relie au quai, et tire comme un malade sur le mouillage. Rien à faire. A force de tournicoter, je finis par remonter un peu de cordage, et penché sur l'eau, je vois une très grosse masse noire. Je tire encore un peu, un énorme remous me fait basculer en arrière, et je me retrouve cul par-dessus tête. Rebelote. Et là, c'est une énorme raie manta qui s' est prise dans la chaine du zozo, comme à un hameçon, et qui commence à m'entrainer au large. Absolument incroyable... de justesse je lance un cordage à Sam, ce qui retient un peu l'annexe. J'arrive à sauter sur le quai, puis, ayant libéré le zodiac, on déhale le mouillage avec la raie au bout. Au début, rien à faire, elle est plus forte que nous, mais à force, et à deux, on y arrive petit à petit, et là, elle finit par se décrocher... et on récupère notre ancre.
Çà ne parait pas comme ça, mais je me voyais faire du surf au large en pleine nuit, et franchement je m'en serais passé. En tous cas, Sam peut aller se rhabiller avec ses petites pêches ridicules, moi je fais dans le très gros !!! ............... :))
Lorsque l'on rentre du resto de chez Louise Big mama, à la nuit (entre parenthèses, en ayant récupéré un régime de 95 bananes dans la forêt) j'essaye de décrocher l'ancre du Zodiac, qui nous tient écartés du quai. Impossible. Je saute à bord, largue le cordage qui nous relie au quai, et tire comme un malade sur le mouillage. Rien à faire. A force de tournicoter, je finis par remonter un peu de cordage, et penché sur l'eau, je vois une très grosse masse noire. Je tire encore un peu, un énorme remous me fait basculer en arrière, et je me retrouve cul par-dessus tête. Rebelote. Et là, c'est une énorme raie manta qui s' est prise dans la chaine du zozo, comme à un hameçon, et qui commence à m'entrainer au large. Absolument incroyable... de justesse je lance un cordage à Sam, ce qui retient un peu l'annexe. J'arrive à sauter sur le quai, puis, ayant libéré le zodiac, on déhale le mouillage avec la raie au bout. Au début, rien à faire, elle est plus forte que nous, mais à force, et à deux, on y arrive petit à petit, et là, elle finit par se décrocher... et on récupère notre ancre.
Çà ne parait pas comme ça, mais je me voyais faire du surf au large en pleine nuit, et franchement je m'en serais passé. En tous cas, Sam peut aller se rhabiller avec ses petites pêches ridicules, moi je fais dans le très gros !!! ............... :))
Problème, quand tout cela va-t-il s'arrêter ? Car chaque nouvelle journée nous amène un bonheur supplémentaire.
Le paradis, je vous dis.
Alain "
Le paradis, je vous dis.
Alain "
Nuku Hiva
96 photos à faire défiler dans chaque cadre !
Les fascinantes raies Manta et Léopard qui se prennent pour des hors-bord tropéziens
Des rochers à tête de Neptune
Des arbres aux troncs grands comme des maisons
des Tikis, des Tikis, des Tikis...
des Sam, des Danièle, des Alain...
Des requins qui font le show carrément sur le quai
Et mes préférées, celles d'un paradis vert...
