L'entre-deux océans

Après la mythique Santa Maria de Christophe Colomb à Saint Domingue et les tableaux naïfs haïtiens venus orner les murs du Corto, ce furent les galères jamaïcaines diverses et variées, avec problèmes de voiture de location et course contre la montre pour rallier l'aéroport.

(au passage, petite note de Joëlle : j'ai un peu de mal à vous mettre tout ça de façon logique, car les nouvelles m'arrivent au gré des étapes du Corto, selon une chronologie... baladeuse. Ceci dit, youhou les voici les voila, les photos, avec les textos qui s'y rapportent, quand c'est possible.
Aïe aïe aïe ces voyageurs !!)

"Nous sommes arrivés cette nuit à Port Antonio, où il y a une marina, c'est à 50 kms de Kingston, à la Jamaïque, et ça craint moins qu'a Kingston, où, parait-il, ils ont la gâchette facile...
Nous avons beaucoup navigué, passant 3 nuits en mer, avec des quarts de nuit, et des arrivées tardives dans des coins inconnus.
Nous nous sommes quand même posés un soir à l'ile à La Vache, à Haiti. C'est une île magnifique, avec des plages désertes immaculées, juste deux jeunes en pirogue taillée dans un tronc d'arbre sont venus nous demander un peu n'importe quoi.
Voila,  première étape réussie, dans les temps.
La prochaine étape ce sera Panama, avec 5 jours de mer non stop, mais à 4 équipiers, Danièle arrivant dans 2 jours à Kingston.
Là, on va se reposer un peu, préparer le bateau (tout marche bien ), et faire un peu de tourisme. Il y aurait ici la plus belle plage du monde......
Grosse bise à tous.
Alain"

Lorsque nous étions à Port Antonio, à la Jamaïque, il y avait dans la marina 12 bateaux de course de retour d'un tour du monde. C’était très convivial, et on a profité du raout de départ de ces voiliers pour New York.

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Puis le Corto s'est empressé d'échapper aux basses contingences terriennes, en filant direct vers l'Amérique Centrale, direction Panama - et dernière étape en océan Atlantique :

" Traversée-éclair dans une mer forte, bouclée en 4 petits jours : partis de Kingston le 24 mai, sommes arrivés aux iles San Blas mercredi 28, et encore il a fallu ralentir pour arriver de jour !
Nous voici aux iles San Blas : 365 iles, dont seules 60 sont habitées et forment un archipel paradisiaque au nord-est de Panama, peuplé des indiens Kunas qui vivent de chasse, pêche et noix de coco en tissant de beaux costumes traditionnels très colorés. La vraie vie, quoi !!!
Chez les indiens, le téléphone ne passe pas et il n'y a pas de wifi, mais c'est absolument unique, nous sommes au paradis des marins !
Alain "

Rappel : Dans la page "2014 Caraïbes Panama" (onglet vert de ce blog), un modèle de Contrat Canal de Panama 
traversé en mars, et transmis pour info par les auteurs du blog http://evazion512.blogspot.fr/  

Et voilà les San Blas !

Ca batifole grave au bord de l'eau...

Mais aussi sous l'eau

Alexandre fait un retour à la vie simple, basique

et comme chez nous, ça finit autour d'un verre, avec les potes !

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Et finalement, le 5 juin, snif bye bye les San Blas, et c'est la remontée sur Colon, à l'embouchure du Canal de Panama, où rien ne passe, ni en wifi, ni en téléphone portable. La demande est faite pour passer le Canal (1400 dollars...), le 10 juin en principe, il n'y a plus qu'à attendre pour les formalités.

Message d'Alain du 7 juin :

"Bon, deuxième jour a Colomb, et ce matin promenade en voiture et retour à pieds durant 3 heures en pleine forêt tropicale, et Rio Chagres, ou était passé Christophe Colomb. On n'a pas vu de crocodiles, il y en a... mais on a entendu des rugissements, on n’était pas très fiers.... lynx, ocelots, ou simplement des biches et leurs mâles. Bref, contents de retourner a bord se reposer, car il fait une chaleur épouvantable, et on est en nage sans arrêt.
Les formalités sont en cours, j’attends un dernier équipier demain ou après demain. Et Fred, le père de Clara part ce soir, et Alexandre P., juste après le passage de panama. On sera 4 pour aller aux Galapagos, 5 là-bas, et départ définitif pour les marquises à 3. Je me servirai du tel par satellite pour donner des nouvelles. La bise à tous !
Alain