Début octobre 2022, déjà 9 ans de ce blog si joyeux et coloré, empli de bonheur entre mer et soleil...
Pourtant aujourd'hui, une page un peu tristoune, car beaucoup de travail pas récompensé, des déboires et de la malchance.
Espérons quand même qu'on aura vite de bonnes raisons de la tourner, pour revenir à la bonne humeur naturelle du capitaine et son joli Corto.
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Iaorana amis du continent
Après 4 mois plutôt moroses et caniculaires à Rocbaron, j'ai rejoint la
marina de Vaiare à Moorea : le Corto en pleine forme, et le Phaeton, une vraie
galère.
En plus il fait frais !!!
Bref moral plutôt automnal, et une envie de glander sévère.
Mais dans 15 jours je dois libérer la place qu'occupe le Phaeton - dont le
moteur ne démarre plus, ni le dessalinisateur, etc etc
Bref c'est pas la joie.
Faut reconnaître que je dois être frappadingue d'avoir acheté ce deuxième
bateau, alors que le Corto est le plus beau bateau du monde.
Bon, j'arrête de geindre, je suis sous les tropiques, sur mon bateau, les
copains de la marina sont super sympas et demain il fera beau.
A tous une grande accolade
Alain
... mais toujours bien verte, ma Polynésiechérie
Hello mes amis
Très occupé ces derniers temps avec la remise en marche du Corto, j'ai été
invité hier par mon copain Bruno à Papeete, à faire une balade en montagne,
histoire de me changer les idées.
D'autant plus qu'il y avait Jenny, une adorable jeune femme mi chinoise,
mi tahitienne.
Et nous avons longé la côte nord de Tahiti où il y a de très belles
cascades et autres curiosités locales.
Il avait plu un peu avant, et les rivières étaient tellement gorgées d'eau
que l'on n'a pu s'approcher de la plus haute cascade, 100 mètres au bas mot,
qui créait un vent fou et carrément des cataractes.
Superbe.
En plus le lieu a été très bien aménagé, et ce fut un plaisir, d'autant
plus que l'on m'avait déjà vanté le lieu, mais je n'avais jamais eu l'occasion
d'y aller.
Bref une très belle journée et ça me donne une pêche d'enfer pour faire le
Corto tout beau et partir enfin me promener sur la mer jolie.
Quelques photos, pour vous inciter peut être à venir ?...
Lundi 24 octobre, retour à Temae
Ayé ! 😀
Je suis enfin au mouillage de Temae, par temps hyper serein, mer d'huile.
Seulement 3 bateaux, eau à 28°, et une petite photo de Tahiti, vue de Moorea.
Vous l'avez déjà vue, mais je ne m'en lasse pas.
Portez-vous bien
Alain
(PS : autre photo à venir, pas pu transférer la dernière reçue par whatsap
😊)
Et en novembre ça navigue, ça navigue toujours...
Je reprends mon récit de ces derniers jours :
J'en avais marre du mauvais temps à Temae et à la marina, et Bruno voulait
naviguer.
Le vent s'améliorant, je suis allé faire le plein à Papeete et nous sommes
partis pour Opunou pour y passer la nuit, et tester la première
sortie du Corto.
Puis le lendemain, par mer belle et vent moyen, nous avons fait une très
belle traversée, et rapide : 15 heures au lieu des 18 habituelles.
Et nous avons passé quelques jours à Anahiti, avec Siki, à nager et
pique-niquer.
Un vrai bonheur d'être enfin libre de toute contrainte.
Bruno repart aujourd'hui en avion, et revient sans doute vers le 23/11 pour
m'aider à caréner le Corto à Raiatea.
En attendant je vais retourner une semaine à Anahiti, qui est un coin trop
sympa,...
Et où viennent tous les jours de jolies jeunes femmes profiter de la plage,
et que je fais rêver avec le Corto...
Bref, tout se termine très bien.
Il n'y a de la chance que pour la canaille.
Changement de temps !!!
Trois jours de pluie sans arrêt, plus des rafales, mon taud de soleil (le
nouveau) n'a pas résisté.
On ne peut rien faire, confiné à l'intérieur, en espérant que le mouillage
tiendra.
Étant pratiquement depuis une semaine à Anahiti, loin de tout, je
commençais à ne plus avoir de provisions, de fruits, et notamment de pain coco
qui est mon petit plaisir du matin.
Puis voulant caréner la coque avec la bouteille de plongée, celle ci me
lâche, le tuyau d'air fuyant.
Pour me changer les idées je vais faire un tour chez Siki, qui recevait des
amis sur la plage.
Et il m'offre dans un plateau tressé par lui, des papayes, des mangues,
des beignets, et miracle dans ce coin perdu, du pain coco !
Tout content je continue mon périple en allant dire bonjour à la
magnifique Toa, et son copain Teiki sur leur pirogue fare (une belle maison sur 2 flotteurs)... qui a un détendeur de bouteille en rab, et me le prête le temps d'une
plongée.
Et le soir rebelote, ils m'ont invité à dîner, toujours avec une
providentielle accalmie.
Le retour de nuit, en essayant d'éviter les patates de corail n'est pas
évident mais tout s'est bien passé, content quand même d'avoir retrouvé le
Corto dans une nuit d'encre.
Depuis, re-pluies et orages et vigilance orange dans les îles.
je n'ai plus besoin d'aller au village, ce dont je me passe
volontiers.
Je vais donc continuer ma vie d'ermite (à moitié, vu les gens qui viennent sur
la plage ).
Chanceux le papi !! ( nom que me donnent les locaux, ce qui me fait
râler...).
On est, c'est sûr, en pleine saison des pluies.
Bref, lecture et méditation...
Voilà presque une semaine que je me suis réfugié à la plage de Anahiti, dans
la petite île de Huahine.
Pas de zodiac à l'eau, pas de moteur, tout à la rame sur le canoë, ou à la
nage.
J'avais fait un plein conséquent de nourriture au village, et je vis
presque en ermite, sans internet, peu de radio et un petit tour de temps en
temps, voir Siki sur la plage, et faire un feu de bois pour le repas de
midi.
Le soir il y a trop de moustiques.
Cette vie me convient parfaitement, en pleine nature, j'ai même fait de
belles balades dans la forêt totalement tropicale après les dernières
pluies.
En une semaine la végétation peut proliférer d'une manière incroyable, au
point de ne plus retrouver les sentiers.
Par contre il m'est arrivé une petite aventure dont j'avais entendu parler,
mais qui ne m'était jamais arrivée.
Il s'agit du "Baliste Titan", un poisson avec un bec de perroquet comme
mâchoire, histoire de broyer le corail et, paraît-il, très agressif.
N'ayant jamais eu affaire à lui, je l'ignorais, mais hier par deux fois il
m'a mordu à la cheville.
J'ai essayé de le repousser avec mes palmes, mais j'ai mis du temps à m'en
débarrasser.
Pas bien grave, mais pas trouillard le poiscaille.
Et autre petite "aventure" bien plus pacifique :
Une fois arrivé à terre avec le canot, oups, je me suis gouré de
savates !!!
Tant pis je vais en ville comme ça mais je crois que je perds un peu la
boule. 😉
Depuis une semaine il y a calme plat absolu, un peu la raison de mon
immobilisme, et pour nager c'est super.
Dans un jour ou deux, je n'aurai plus de frais et il me faudra retourner à
Fare, bof une petite heure de moteur dans le lagon pour me
réapprovisionner.
Tout cela n'est pas très intéressant , mais ça me permet de vous parler un
peu et de rompre ma solitude.
A de prochaines aventures.
La plage de Anahiti
... et une racine de l'arbre Aito, ou bois de fer, nettoyée par les vagues !!!
Youpiiii, Je suis super contente de savoir le Capitaine en pleine forme, Bisous MD
RépondreSupprimerSalut Captain. J'ai eu une définition dans un mot fléché "La bonace le laisse flasque". Alors, ce n'est pas ce que tu crois, mais je pense que tu sais, car bonace (et non bonasse) est un terme marin, qui m'est vaguement revenu, mais je ne sais pas ce que c'est.
RépondreSupprimerSinon, je fais une transat le 28 décembre, le jour de la finale de la coupe du monde. Départ d'orly et arrivée à Pointe à Pitre dans la journée (pas besoin de grand voile). Outre le fait que je raterai la finale de la coupe du monde, je crois que j'arriverai trop tard pour voir les bateaux de la route du Rhum. Une voyante me dirait que je suis dans la loose peut être. J'ai mal choisi mes dates. J'espère en tout cas qu'il restera au moins un peu de Rhum après l'arrivée de la flotte des bateaux de course, et la razzia des marins (j'en connais un, il ne boit pas que du jus d'orange pressé, et vide les rayons rhum des supermarchés avant de partir au large). Du coup, je bois un verre à ta santé dans une demi heure, je ne suis pas pressé. Donc, Tchin-Tchin ! (comme disent les japonaises avec un regard malicieux).
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