Je vais faire en plusieurs étapes, en parlant de chaque île et de chaque thème.
Et si je n'oublie pas, en numérotant par ordre chronologique
Allez, c'est parti :
- numéro 1
FANTASTIQUE
Bon, d' accord, encore un superlatif, mais c'était vraiment inouï.
Je vais d'abord vous raconter mes aventures pour, simplement, arriver sur le site du festival.
Après une traversée en solitaire de deux jours, avec arrêt une première fois à Oua Pou, je me rapproche de Hiva Hoa.
D'abord, le port de Atuona à Hiva Hoa était complètement saturé, même à l'extérieur, pas protégé du tout, avec un clapot dingue.
Donc, je vais à l'île en face, Taouata, hyper à l'abri, avec les seules eaux claires des Marquises, et qui est celle que je préfère, mais il faut un bénitier (barcasse à peu près fiable) pour rejoindre Hiva Hoa. Cher et long, et la traversée entre les deux îles est musclée, mais au moins le Corto sera à l'abri.
On réserve donc des places avec des voiliers voisins, mais le gars nous plante, et ne vient pas.
On se retrouve coincés dans une île paumée, et loin de tout.
Mais tout s' arrange avec un speed boat, très rapide mais un peu craignos pour la traversée, et moyennant un prix aller retour à payer d'avance, on veut bien nous emmener.
Tout se passe bien, sauf que le soir le gars ne vient pas nous chercher pour rentrer et on en est pour notre pomme pour le retour.
Donc faut pouvoir dormir sur place, et je finis par trouver un voilier ami qui m'héberge .
Tout finit donc bien, mais je me retrouve avec un tout petit sac à dos, je n'ai même pas mon appareil photo, et presque pas de fringues de rechange.
Le lendemain, miracle, je tombe sur une copine connue dans un bbq à Moorea, qui sait où trouver un lit pour dormir, à cause d'une défection.
J'y cours, c'est chez l'habitant, des adventistes très sympas. Problème résolu, petit déjeuner en commun mais surtout à dix minutes à pied du Festival, alors que tous les bateaux doivent se farcir des aller-retours en annexe, + 15 kms aller-retour en stop chaque jour, le port étant loin de la ville.
Là, je me la joue luxe, mais c'est vraiment beaucoup moins contraignant, et en plus, étant le seul marin, on parle beaucoup mer, tous ces marquisiens sont aussi pêcheurs et j’apprends beaucoup de choses, dont de vieilles légendes. Extra
Donc, le lendemain matin, petit déjeuner adventiste ingurgité, je cours vers le site du festival.
Et là, la magie va agir pendant trois jours, j'ai dû avoir la larme a l’œil plus d'une fois car, comme écrit en première ligne, c'est FAN-TAS-TIQUE.
D'abord, l'arrivée des tambours, il y en a des dizaines, ils sont souvent énormes, les batteurs doivent monter sur des tabourets pour être à la bonne hauteur.
Et ils sont tous plutôt bien baraqués, faut dire qu'ils se donnent à fond pendant des heures, avec une énergie et une puissance que je qualifierai d'inhumaine, car ils n’arrêtent pas, vont crescendo, de plus en plus vite, de plus en plus fort. C'est fou et complètement envoûtant.
Le sol en vibre, l'air est électrisé, et lorsqu'ils s' arrêtent brusquement, avec un synchronisme parfait, on en est tous littéralement liquéfiés, assommés.
Et là dedans, il y a parfois des gamins de 12 ans environ, avec des petits bras bien grêles, et qui pourtant tapent avec autant d'énergie que les adultes, plus même pour pouvoir tenir le tempo.
Franchement, je ne comprends pas comment ils y arrivent.
A la fin du festival, certains batteurs avaient les mains bandées...
Et là, je ne parle que d'un orchestre, correspondant à un village, mais au final, le dernier jour, TOUS les tambours, peut-être une centaine, se sont mis en branle, et c'était à celui qui aurait le plus de tonus. Complètement dément, on était tous en transe.
Les gars étaient en nage, leurs muscles saillants, et bien que complètement épuisés, ils riaient entre eux.
Les photos :
- numéro 2 - Le dimanche 27/12
On va dire comme ça :
Un petit résumé du festival :
Il y a eu plusieurs thèmes, tous ayant un rapport avec l'histoire des Marquises :
- Le plus fort est celui du rejet de la croix du Christ, qui a été carrément jetée à terre, ainsi que le représentant de l'église, un danseur tout en chasuble blanche...
Je ne sais pas trop si les curés du coin ont apprécié.
Mais c'était un retour aux sources, avant les missionnaires.
- Il y avait le thème de l'embaumement, où un mort est embaumé par un groupe d'acteurs, avant d'être emporté à sa dernière demeure.
- Celui de la danse du caillou, où ils font une chaine humaine en se passant des cailloux, et, effectivement, un mur a été érigé en très peu de temps (ils étaient en nage). C'est ainsi qu'ils construisaient leurs maraes dans le temps, ces gigantesques embases qui leur servaient d'autel sacré ou d'habitation.
- Celui de la danse du cochon, selon une vieille légende parlant d'un cochon gigantesque, qui allait d'une île à l'autre, et dont certains jurent avoir vu l'empreinte d'un pied monstrueux.....
- Celui de la danse de l'oiseau, où un grand nombre de participants agitaient leurs bras comme des ailes, en tournant autour d'autres danseurs. Danses très lascives et aériennes.
- La danse de la préparation au mariage, où des filles allongées sur l'herbe sont enduites de monoi, corps et cheveux, par d'autres danseuses, et une fois prêtes, splendides, sont amenées sur l'autel.
- La danse de l'Uru, prononcer : "ourrrou", c'est la confection du pain et des galettes à partir de l'uru, l'arbre à pain, qui est avec le coco le fruit magique de la Polynésie. Pour les érudits maritimes c'est l'histoire de la mutinerie de la Bounty, commandée par le très méchant capitaine Blight, et fomentée par le lieutenant Christian Fletcher (Marlon Brando), dont les derniers descendants, une cinquantaine, existent toujours, métissés de tahitiennes, et vivant en autarcie dans l'île de Pitcairn, qui est je crois un état indépendant.
Si vous voulez des cours d'histoire, demandez au capitaine Linon....
- La préparation du tapa, en fibres frappées, pour faire des tissus.
Tous ces thèmes sont des allégories, entourées par le gros groupe de danseuses et danseurs de chaque île, et là aussi, plusieurs danses différentes, mais il y a aussi une chorégraphie et des chants communs à tous, mais que chaque village interprète à sa manière. A nous de juger.
Tout ceci était donc sur fond de danses et de chants, mais il y avait aussi des jeux pour les enfants, qui, à l'intérieur de deux palmes de cocotiers figurant une pirogue, courraient par groupe de trois. Et que le meilleur gagne, mais ils se cassaient tous la figure en route. Gros succès.
Et aussi, surtout pour Hiva Hoa qui recevait un groupe d'enfants, qui eux aussi chantaient et dansaient, ou des tout petits, un peu perdus par ce tintamarre, mais assurant bravement.
Ambiance extrêmement conviviale, débonnaire, souvent des rires dans l'assistance, de grands sourires chez les danseurs, et, à chaque coin de rue, on rencontrait un ami voileux.
J'ai même retrouvé une copine de Moorea !
Quelques premières photos :
- numéro 3
Et je continue maintenant, en 3 donc, avec de nouvelles photos (ci-dessous).
Je suis toujours à bord, sans aller à terre, mais j'y vais tout à l'heure (le 29 vers 9 h 00).
Un petit mot d'ici, mes amis sont vraiment sympas (Christine,m'a fait trois lessives !)
Et nous allons passer le réveillon ensemble dans un resto (langoustes etc)
Quand je pense avoir eu peur de m'ennuyer aux Marquises....
Là, j'ai une belle crève, je tousse toutes les nuits, lorsque je suis allongé, mais ça va un peu mieux.
Ça me fatigue beaucoup, le matin je n'ai pas trop la frite, mais je fais quand même une heure et demie de canoë, et une heure de nage (j'ai trouvé un coin aux eaux un peu plus claires).
Oups, à la radio à l'instant, une fille a tiré un espadon de 280 kilos, au fusil harpon.....
Ce doit être un record mondial.
Bon, je continue pour le blog :
Ce que j'aurai du mal à vous à vous faire ressentir, c'est l'intensité de l'ambiance sur place, car, déjà, vous ne serez pas en transe puisque vous n'entendrez pas les tambours, et comme ce ne sont que des photos, vous ne vibrerez pas à l'entrée d'un groupe.
C'est là que l'on craque complètement, car vous avez d'abord les hommes qui arrivent, puissants, massifs, avec des chants hyper rauques, tout en inspirations lourdes, prenantes, comme des feulements de bêtes sauvages, plus la puissance musculaire étalée.
On est vraiment quelques siècles en arrière, du temps des collectionneurs de tête et des anthropophages.
Je n'aurais pas aimé être en face d'eux à l'époque, même avec des caronades en appui..
Et c'est là que la magie continue, car sans que l'on s'en rende compte, les hommes s'effacent en se mettant de chaque côté, et arrivent les vahinés, belles, sensuelles, lascives et gracieuses.
Leurs mouvements sont doux, aériens, et leur entrée droit vers vous vous met littéralement en transe, car elles se mettent à chanter, totalement différemment des hommes, très féminines, bien sûr, et leurs chants sont clairs, cristallins mais aussi très puissants. Et font vibrer l'air.
Vous avez les poils qui se dressent sur vos bras, et vous êtes là, scotchés, en apnée, jusqu’à ce qu'elles se mettent à danser leur tamouré, un tour de rein aller-retour lent et coquin, puis elles enclenchent le turbo, des déhanchements convulsifs, extrêmement suggestifs, et amplifiés par leurs pagnes, qui ajoutent au déhanchement.
Et croyez-moi, le roulement à billes et le gyroscope ont certainement été inventés grâce à leur tour de reins......
Le record appartenant aux filles de Rapa Nui, extrêmement belles, de loin les plus belles, qui ont enthousiasmé tout le monde, et surtout les danseurs polynésiens.
Et comme je suis toujours béni des dieux, les deux plus belles se sont mis juste en face de moi, et j'ai eu droit à une heure de pur bonheur visuel, d'autant plus qu'elles étaient hyper sympa et modestes, alors que tout le stade, même des femmes autour de moi, vantaient leur beauté.
Si vous voulez, j'ai cinquante photos de plus......
- numéro 4, mercredi 30/12, 8H du mat
Faut dire que je suis allé hier faire le tour de la sentinelle Ouest en canoë, plus de deux heures de rame, et là-bas, une grosse houle faisait un spectacle magnifique, mais on était sacrément secoué.
Plus découverte d'un sentier quasi abandonné de l'autre côté de la baie, vraiment superbe et à l'abri du soleil, mais il, est vrai, le soir, je ne traine pas.
Bon, je ne sais pas si je vais avoir la verve descriptive, on essaye :
Suite des danses de Rapa Nui :
C’était de loin le spectacle le plus beau, le plus enlevé, très virevoltant, avec beaucoup moins de participants, mais presque tous très beaux, hommes et femmes.
Il n'y avait qu'un tambour je crois, mais une tripotée de guitares, et.... un accordéon.
Bon, ça ne correspondait pas vraiment aux thèmes de retour au passé des autres îles, mais cette musique plus légère reposait un peu des transes des gros tambours marquisiens.
Et puis les filles étaient vraiment très belles, avec leurs petits costumes blancs, et surtout n’étaient pas des costaudes mahous marquisiennes, elles avaient des corps superbes, faits au moule, et comme je l'ai dit plus haut, les deux plus belles ont été mises sur un côté, pour applaudir les autres groupes, et j'avais leur chute de rein sous le nez. Le temps a passé très vite...
D'autant plus que c'était une rétrospective de toutes les danses (le dernier jour), et les danseurs des autres îles se précipitaient pour les inviter à partager leurs danses, qu'elles ne connaissaient pas, mais elles ont joué le jeu très gentiment, et l'ambiance est devenu franchement très rigolote, car il y avait des couacs, et tout le monde, public compris, se marrait très amicalement.
Ambiance de partage, d'amitié, et de plaisir d'être tous ensemble. On est loin de daech.
Les photos en plus des troupes de danseurs sont celles des jeux des enfants et leurs danses, il y a les perches, et les ....pirogues..... en palmes.
J'ai encore d'autres photos que je vais mettre, mais c'est un gros boulot de trier tout ça, d'autant plus que je confonds tous les groupes, donc ce sera des photos sans commentaires, juste pour le plaisir des yeux.
J'ai aussi quelques vidéos, trop lourdes pour les envoyer, mais, si vous n'en n'avez pas marre, on regardera ça lorsque je serai en France.
- numéro 5, le 30 à 18H
J'ai été malade toute la journée, du coup je me suis reposé, fait un peu de ménage, un peu d'ordi, et une petite baignade histoire de me réveiller un peu, mais, macahe bono, je suis toujours aussi naze. Peut être que j'en ai trop fait hier... aïe, je t'entends crier d'ici... Bon, allez , je me lance, numéro 5 du blog
Là, c'est le troisième jour, ça ne se passe plus au village de Atuona, mais dans un site sacré, à une dizaine de kilomètres du centre ville.
Celle-ci a vraiment bien fait les choses, vu les milliers de personnes, plus, tôt le matin pour accompagner les joueurs, les danseurs et les délégations, ils avaient fait venir des bus de chaque île (travail énorme pour ces petits patelins), et pourtant il, y avait des heures de queue, tellement il y avait de monde.
Du coup, avec Michèle ma copine de Moorea, que je retrouvais un peu partout, nous sommes partis en stop, et ça a très bien marché, super 4/4 climatisé, et conducteur nous racontant le pays.
Mais, ensuite, les deux derniers kilomètres hyper pentus, étaient interdits aux voitures, seuls des "trucks" camions aménagés en mini bus, étaient autorisés.
Du coup, rebelote, on repart à pied, mais là on souffre, ça monte vraiment sec.
Par contre, arrivée splendide, décors de rêve, site absolument magnifique, d'énormes gradins antiques en pierres énormes, des tambours un peu partout, des gens de toutes les couleurs, plus les danseurs et danseuses en habit de scène , bref un spectacle assez époustouflant.
La encore ils se déchainent, en groupes un peu moins nombreux, la "scène" étant plus petite.
Du coup, on était plus proches et ce n'en était que mieux.
Je suis mème allé faire un tour dans la forêt environnante, pleine d'arbres gigantesques, je mettrai des photos plus tard.
Retour à pied, un peu de stop, avec une famille... guadeloupéenne !!!!! A qui j'offre un coca, et retour dans ma chambre chez.les Mormons, ah non, les Adventistes, dont le père, mort de sommeil, nous attendait dans le jardin....
Voila, ci joint les photos de ce site : Ipeke. Il y en aura d'autres, mais j'ai pitié de Joëlle, je les envoie par petits bouts.
Faut dire que tout ce boulot c'est parfois un vrai, pensum, surtout avec ce festival, où il y en a beaucoup, trop, peut être ?
En tous cas, encore une superbe journée, et je ne regrette absolument pas d'être aux Marquises, malgré mes craintes d'ennui du début
Tiens, au fait , bonne année :) à tous :)
- C'est un des derniers chapitres du festival, le numéro 6 :
J'ai aussi plein de photo de nuit, mais je pense que vous devez en avoir suffisamment vu, et un peu de repos pour les fêtes ne vous fera pas de mal.
J'ai oublié la danse du feu.
Dernières aventures à la fin du festival, le bonitier (et non pas bénitier comme j'ai ecrit plus haut) qui devait venir nous chercher n'est pas venu, donc une nuit de plus chez mes gentils adventistes, qui m'amènent le lendemain matin (ils ont grosse voiture, gros canot de haute mer, grande maison, etc), au port où un copain dans la même galère que moi, a trouvé un voilier qui rentre sur Taouata, et nous rentrons au bercail, heureux de retrouver le Corto en pleine forme qui m'attendait sagement (il a un peu fait la gueule parce que je l'avais abandonné), mais un bon brossage du pont, et il était tout content...
Voila, belle histoire terminée, et du coup, je repars illico, avec un très bon vent, fort même, pour passer Noël avec Christine et Jean-Marc à Hiva Hoa.
Et un peu de calme après toute cette folie, ce n'est pas mal non plus.
Il restera deux petites séries de photos, l'une sur la forêt du site de Ipeke, l'autre sur les maama, ces repas gigantesques cuits au four sous terre la veille.
Voila, vous êtes libres...., passez de très bonnes fêtes, vous me manquez et je vous souhaite à tous de tout mon coeur mes meilleurs voeux pour l'année à venir.
Portez-vous bien.
Alain
- numéro 7
En fait , nous sommes allés au repas de réveillon, organisé dans la salle des fêtes, très populaire, il n'y avait pratiquement que des marquisiens, à peu près 150 personnes (nous n’étions à peine qu'une dizaine de popaas), et tout le monde se connaissait.
Ce que je ne savais pas, c'est qu'il y avait en prime un spectacle de danses, un peu dans le style du festival, mais surtout avec un groupe d'étudiants marquisiens faisant leurs études à Papeete.
Ils étaient absolument déchaînés, avec une puissance et une brutalité de gestes (ils simulaient des affrontements guerriers) absolument invraisemblables, presque inhumains.
Et d'autant plus que c'était une grande salle fermée, où les sons nous revenaient dessus, et les jeunes danseurs, à la fin, étaient littéralement en transe, avec des mouvements spasmodiques presque hystériques.
Et bien sûr, toujours les gros tambours, dont un était aussi fou et déchaîné que les danseurs.
Il y a même eu pour les filles une danse avec chanson extrêmement puissante, agressive presque. Impressionnant.
A la fin, ils étaient tous en nage, complètement trempés, complètement épuisés, à la limite de tomber dans les pommes. Prodigieux.
En fait, c'était une rétrospective du festival, mais à la puissance 10, je ne pensais pas que ce fût possible.
Je pense qu'il y avait leurs parents et amis dans la salle, et ils ont mis le paquet.
D'ailleurs, à la fin, il y a eu une collecte, ce qui permettra a l'un d'entre eux d'aller à Paris.
Sympa, non ?
J'ai fait des films sonores, que malheureusement je ne peux envoyer.
Quelques photos, pas terribles.
Et encore une très jolie fille (à moitié popaa) juste devant moi, juré, j'fais pas exprès. ?
BONNE ANNÉE !
- numéro 8, dernier chapitre
Et le deuxième est le Snark, celui de Fred, sur lequel j'ai dormi lorsque j'étais à Hiva Hoa.
Le monde marin est vraiment tout petit !!!
Cette baie est vraiment superbe, on a refait le plein d'eau à la rivière, et Christine avait préparé plein de bonnes choses, rôti, gâteau au chocolat, etc
La vie est trop dure.......
Bon, allez on y va :
Voila le dernier chapitre du festival :
Les premières photos sont celles du gigantesque maama que Hiva Hoa a offert à des milliers de personnes lors du festival.
Leurs plats étaient des espèces de pirogues, apparemment taillées pour la circonstance, et pleines à ras bord de langoustes, de crabes, de crustacés, de poissons, de coquillages (bénitiers), de cochons, de chèvres, de légumes (l'uru), i.e. l'arbre à pain, de taro, etc etc.
Franchement, il y en avait trop, je trouvais ça un peu écœurant, aussi ai-je préféré me retrouver dans un petit resto bien tranquille.
Bien sûr, comme c’était gratuit, tout le monde se précipitait, et comme on devait manger debout, ou assis dans l'herbe, les plastiques étaient interdits, on n'avait droit qu'à des demi noix de coco, des feuilles de bananier, ou des roseaux coupés en deux. Assez folklo.
Bien sûr, ambiance très sympa, je crois qu'il n'y a pas eu un seul problème, une seule dispute, alors que nous étions des milliers.
Les gendarmes, venus de toutes les îles, étaient très cools, amicaux même.
Voila pour le maama
Ensuite les autres photos sont celles de la forêt du site " Ipeke ", où se sont passées une partie des danses, une des plus belles prestations, car le décor était à la fois grandiose, et plus intime quand même (enfin, tout est relatif...), car le lieu était moins grand que celui du village.
le maama
la forêt du site " Ipeke "
Et voila, c'est terminé, vous allez pouvoir rêver de rejoindre votre capitaine préféré ?
(merci Christine pour la photo !)