Voici maintenant la 2ème étape, du 17 au 20 juillet :
BANGKOK !
J'ai vu tellement de choses depuis 4 jours que je m'embrouille, il y a trop à raconter, et puis je suis vraiment crevé le soir. Donc, les photos pour l'instant (il y en a 150, j'enverrai temple par temple), et les textes suivront bientôt.
Allez hop, c'est parti.
Le temple du Bouddha couché
30 mètres de long : Pan ! ils n'ont pas çà les dubaïotes...
- de haut en bas, à gauche : la tête vue de face
- à droite : la tête vue de dos, et les pieds
- Presque toute la statue - Les petites statues posées devant le Bouddha
Les barques royales
J'ai dû marcher 2 heures aller-retour pour les trouver.
C'est bien un musée, avec accès facile avec les barcasses locales, mais par un invraisemblable dédale de ruelles très étroites, de vraies favelas par la terre, mais au moins j'ai eu un aperçu de la pauvreté des gens du pays, qui vivent pour certains dans de vrais taudis (je ferai un chapitre sur les petits marchands des rues).
Il y a aussi les rameurs en costume, et le défilé de l'escadre.
Le bouddha d'or, et environs du temple
Je crois que la aussi c'est un des plus grands en or au monde.
Et les éternels bonzes glandeurs qui négocient leur présence pour certains
Et pour changer un peu des bouddhas, voici quelques photos de Vishnou, je crois, prises dans le très beau musée de Bangkok.
Incongru, un pistolet canon avec barillet.... et un dai (?) royal, fait pour transporter sa majesté.
Il y a un quartier de vente en gros de fleurs. Étonnant.
Plus étonnant encore, les longues barques de plus de 20 mètres, très étroites et propulsées par un moteur de camion bricolé, sans pot d'échappement, sans gouvernail, avec un arbre d'hélice très long, branché en direct sur le moteur, sans embrayage, et d'une puissance énorme. L'arbre d'hélice fait 3 à 4 mètres de long, et il suffit de le soulever, l’hélice sort de l'eau et le bateau s'arrête.
C'est hyper dangereux.
Ces bateaux servent aussi à transporter les jolies "masseuses" pour faire le bonheur des équipages de cargos en escale, commandant compris, avec une mère maquerelle à la barre, frisant le quintal, vieux souvenirs de mon passage dans la marine marchande, où je discutais les prix avec la souteneuse, elle seule sachant parler anglais.
Et qui me disait, si les transactions étaient correctes : pour toi c'est gratuit... avec elle !!!! :(
Très gentil de sa part, je refusais poliment ....... :)
On voit très bien sur la deuxième photo de barques, le remous que fait l'hélice presque hors de l'eau !!!!
Les photos qui suivet sont des scènes de la rue :
Comme vous le voyez, les rues sont très animées, pleine de monde, de touristes (énormément) et de jeunes, surtout des jeunes filles, hyper coquettes, tenues légères, super sapées, disons... à leur goût, passant leur temps à se maquiller, se regarder dans un petit miroir, se prendre en photo avec des selfies sticks (la baguette magique d'à peu près un mètre qui permet de se prendre soi-même en photo sur toutes les coutures, dans toutes les poses, toutes les cinq secondes), un vrai spectacle. A tel point qu'elles viennent sans doute pour voir les bouddhas, mais font mille fois plus de photos d'elles-mêmes devant les statues, que des bouddhas.
Mais elles sont jeunes, mignonnes, souriantes, graciles, passent leur temps à glousser, et ce spectacle me ravit, même à si elles donnent l'impression d'avoir un intellect digne de leur maquillage. Ce sont sans doute des adolescents assez aisés, car manifestement en vacances et faisant du tourisme, bardés d'appareils photos, et tous, absolument tous, scotchés à leurs tablettes.
Tout à l'inverse des mouquères arabes, en tchador et djellaba noire, qui avec la chaleur du pays doivent frôler les 50 degrés sous leurs burnous. Aucune envie d'aller voir. On a vraiment l'impression que c'est la mort qui passe avec sa grande robe noire, il ne manque que la faux....
Et puis ces ruelles thaïlandaises sont quand même un peu moins caniculaires qu'à Dubaï, où il n'est pas question se se tenir à une rampe d'escalier sans être brûlé gravement, ni de marcher pieds nus, ça sentirait très vite le steak grillé.
Et à l'inverse aussi de Dubaï, il y a des mini-restaurants ou gargotes partout, où l'on peut se désaltérer, grignoter un petit repas pour 3 euros, et où l'on peut acheter un chapeau de paille vingt fois moins cher qu'ailleurs.
J'ai fait les souks de Dubaï sans voir un seul endroit où l'on puisse s'arrêter, même pour un verre d'eau.
Différence aussi énorme quant au passé : Dubaï et la Nouvelle Zélande sont des pays neufs, froids, rationnels, sans âme véritable.
Bangkok est peut être un vrai foutoir, beaucoup de mendiants, des centaines, qui pour ne pas mendier vendent tous n'importe quoi, presque rien, mais ne font pas la manche, et pourtant on les sent très pauvres, et se promener dans les bidonvilles montre bien leur dénuement, au point de se sentir mal à l'aise de jouer les touristes en se promenant dans leurs rues.
Mais il y a l'histoire, les temples, les bouddhas, les icônes, les Vishnous (la paix.. :), etc, etc...
Dernière critique sur les pays arabes, la bière c'est "ralouf" c'est à dire cochon, interdit.
C'est vraiment pas un pays de chrétiens......
Bon, je reviens et termine avec Bangkok, avec ces dernières photos
Et pour terminer, le temple du mont d'or,
érigé sur une colline artificielle, avec free wifi !!!!... on n’arrête pas le progrès, faut dire que ça mitraille à fond avec les smartphones et autres tablettes.
Navré pour les fils électriques, mais ils sont omniprésents.
Et il y a des dizaines de cloches pour monter au sommet, ce qui fait le bonheur des enfants, et un bruit épouvantable, sans parler du gong, qui te fait vibrer jusqu'au fin fond des entrailles.
Je finis bien sûr par les trois piliers de la sagesse, n'est-il pas ?
Et hop encore un petit saut pour rejoindre pour une journée de transit seulement :
Sydney, en Australie
... et là, déjà, changement total de décor :
Le pont de Sydney, qui aurait la plus grande arche de pont au monde....
C'est marrant, partout où je passe, il y a toujours le plus grand machin du monde....
L’opéra... Là c'est vrai, il est remarquable.
Un vieux voilier tout neuf...
Et, très rare, un bateau-phare (rouge), qui était dans un point bien précis d'un océan et permettait de savoir où on était, à l'époque glorieuse des "sans GPS"
J'ai vu l'un des derniers en traversant (avec Titine je crois) pour la première fois l'atlantique en 1980.
Voila, prochaine et dernière escale, la Nouvelle Zélande, où il fait zéro degré le matin.
J'espère ne pas vous avoir trop saturés de photos, mais vous pouvez aussi zapper ou aller devant la télé, il y a de superbes reportages :)
Alain
21 juillet, déjà loin de Dubaï et Bangkok, et bien arrivé de nuit à Christchurch, en Nouvelle Zélande :
RépondreSupprimer" Et voila, 1h30 du matin, je me couche dans une chambre toute préparée pour moi, une voiture à disposition, et il ne fait pas trop froid. Mais 4 décalages horaires en 8 jours, ça fait un peu beaucoup, demain je reste sagement à la maison en attendant qu'ils rentrent du boulot.
Heureux de passer quelque temps au calme. J'ecrirai plus longuement demain.
Bonne journée
Alain"
Lundi 25 juillet
RépondreSupprimerOuf, ça y est, un peu de calme.
Et ça fait trois jours que je dors sans arrêt...
Mais il fait très beau, et... très froid.
Au loin il y a des montagnes couvertes de neige, ce sont les Alpes néo zélandaises, avec même un glacier, que j'irai peut être visiter, si j'arrive à me réchauffer (je suis gelé tous les matins...).
Et à l'aéroport il y a des avions en préparation pour des expéditions en Antarctique...
On est très loin de Dubaï et ses 44 degrés, pays où on ne peut marcher pieds nus ou tenir une rampe d'escalier sans se bruler gravement...
J'aime le changement, mais là ça fait un peu beaucoup, faut dire que 5 escales, 4 décalages horaires, tout ça en 7 jours, il faut être un peu fou dans la tête.
Bon, là, je suis un mois en Nouvelle Zélande, avec une très belle chambre, une salle de bain, un vélo et une voiture à ma disposition. Je suis gâté.
Ce pays est étrange, il est très moderne et tout neuf.
Il y a cent cinquante ans il n'y avait personne, que des kiwis et des manchots.
C'est incroyable ce que l'homme peut faire en si peu de temps.
Et pourtant il y a beaucoup de tremblements de terre, le dernier en 2011 a été très fort, et partout en ville il y a des maisons détruites et des gravas. C'est très impressionnant.
Et comme il faut plus de temps pour déblayer que pour reconstruire, c'est loin d'être fini.
Prions pour ne pas en avoir un durant mon séjour (les gens sursautent au moindre bruit un peu fort)
Voila les dernières nouvelles, comme la conduite est à gauche je ne suis pas pressé de m'y mettre, mais un peu de vélo cet après midi, histoire de m'habituer.
Il y a 10 heures de décalage horaire, on a ici 10 heures d'avance sur la France : quand il est midi en France, il est 22 H en Nouvelle Zélande.
Grosse bise, à bientôt tous !
Alain