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21 juillet 2015

Heiva, tambours et déhanchés tourneboulants


Samedi 18 juillet, Heiva c'est la fête !

J'ai passé 2 soirées avec mes amis Eric et Céline, dans leur fare au bord de l'eau, et nous sommes partis en 4/4, le soir, de nuit, par des chemins pas possibles et glissants, rejoindre la salle des fêtes du village où avaient lieu les dernières journées du Heiva, la grande fête annuelle du 14 Juillet, qui dure 15 jours. Il pleuvait des cordes et ça tombait bien car nager par ce temps-là, ce n'est pas marrant du tout.
Juliette, leur fille de 14 ans, faisait partie de l'un des ballets, il y avait aussi une autre "popaa" c'est à dire une européenne, qui dansait divinement bien, mais trop loin pour la prendre en photo.

Un petit montage vidéo de mes photos, n'oubliez pas le son !!

Dans le 4/4 nous étions 8... dont 5 adolescents, et vu les chemins pratiqués, cela aurait pu être un carnage si la voiture avait glissé... Heureusement, Eric conduisait très prudemment. Car nous longions parfois des à-pics peu sympathiques. !

Il y avait à la place des fêtes de très nombreuses " roulottes ", petits restos provisoires , où l' on s' est régalés de poisson cru au lait de coco, avec comme boisson, une noix de coco bien fraîche.
Il y avait un monde fou, et comme dans ces îles, tout le monde est passé un jour ou l'autre par le collège local, tout le monde se connait, et l'ambiance est extraordinairement conviviale.
Qui plus est, les femmes, surtout les plus âgées, ont des robes complétement fleuries, plus des couronnes invraisemblables parfois, un vrai jardin ambulant. Comme vous le voyez sur les photos.
Les jeunes, hélas, ont plus tendance a être en jean et tee shirt.

Bref, deux très agréables soirées, qui m'ont un peu changé de mes soirées solitaires dans un lagon.
Mais je n'ai pas à me plaindre, je vois quand même beaucoup de monde.

Nous sommes samedi soir, et je pars sans doute en fin d'après midi, pour rejoindre Moorea, et espérer voir des baleines a Oponou.
24 heures au large sans doute au près, mais le temps se calme et ça devrait se passer sans problème.
Je joins des photos de l'endroit complètement perdu où se trouve le fare de mes amis, faut faire 20 kilomètres pour aller au village, ce qui explique les pistes dangereuses.
Il y a aussi tout autour de la mangrove, ces forêts de palétuviers, au bord de l'eau, et assez inextricables.


Grosse bise, Joëlle, Pascale et Alexandre, et tous les autres :)



Dimanche 26 juillet : Requins à Oponou + baleines à Taina !
(détails à lire dans commentaires)

Coucher de soleil, j'espérais voir le rayon vert, car l'atmosphère était totalement limpide...

Requin craintif, qui se sauve en me voyant, dommage

La table du Corto lorsque je reçois du monde (en fait presque tous les jours ces temps-ci)

 Un serpent de mer, pas très gros mais je ne tenais pas à lui serrer la main...

Yesss !!!            En arrivant sur Taina (marina de Tahiti), j'ai croisé deux baleines, dont une faisait parfois des bonds hors de l'eau. Je suis arrivé à me rapprocher un peu, mais il faut quand même agrandir les photos pour bien voir, notamment l'énorme aileron avec lequel l'une des deux frappait la surface de l'eau. On voit bien la moitié du corps hors de l'eau, mais j'ai quand même loupé lorsqu'elle sortait entièrement sa queue .

Les deux zigotos sont des surfers qui se servent de la vague du bateau pour avancer...

Celui-là, couché sur sa planche ne pagayait pratiquement pas, il était carrément aspiré...


31 juillet, quelques photos de Raiatea avec Marie-Do et famille
Une vache. Un coq. Un taureau. Le même coq avec le lagon. Une partie de l'équipage. 

Et ci-dessous :
En haut : Transport local. Un motu tout seul.
Au milieu : Lever de lune magique.
En bas : C'est la pleine lune !! et Barbecue sous les cocotiers.


5-6 août, pêche à la traine
A l'intention de tous les malfaisants qui disent que le capitaine Linon, il n'attrape que des sardines dans le port de Marseille ......... ci-joint, après une lutte épique. ...!!!...!!!, et par mer forte,
la remontée d'une daurade coryphène (mahi mahi, en tahitien), de 1 m 40.
Le frigo est plein à ras bord.....    Bon appétit à tous  :)


6 août, Rivière de Corail, puis Tahaa
Nous avons été dans la Rivière de Corail, toujours aussi magique, et des poissons par centaines.  Ainsi que des touristes, hélas.
De haut en bas :
Juliette entourée d'admirateurs - Diodon (poisson coffre) - Poissons - Rougets Barbe
Puis , pour quitter le mauvais temps, nous sommes passés par le nord de Tahaa, et là, miracle, plus de vent, mer d'huile, et surtout un calme absolu, loin de la civilisation.
On se serait cru aux Tuamotou.
Du coup, je mets ce coin en mémoire, et j'y retournerai tout seul, pour passer quelques jours en pleine sérénité, à rêver, refaire le monde, et peut être commencer le bouquin du blog, car c'est un endroit idéal pour prendre le temps de.... ne rien faire.
Il y a même au fond du lagon, quelques hoas déserts, où l'on doit pouvoir faire de belles plongées,  histoire de bouger un peu quand même ( on ne se refait pas..) :

Ci-dessous :
les motus déserts vus du mouillage nord de Tahaa, et du même mouillage, Bora Bora de loin 


Mi-août : Le lagoonorium de Moorea

Quelques photos prises d'un espace libre, mais où les tahitiens nourrissent les poissons à certaines heures, lorsque des touristes sont là.

Photos 1, 2, 3 et 4 : Sorte de bonites parfois noires !

Ci-dessous, 4 photos de raies pastenagues hyper câlines
(on leur a coupé le dard, elles peuvent même remorquer des nageurs !!!!!)

Requins craintifs...

le top, un tahitien qui prend une murène dans ses bras et la caresse !!!!!!!

la barrière de récif est toute proche, avec de très gros rouleaux.

plein de poissons...... pratiquement domestiques...

8 juillet 2015

Speedy Corto et balade craignos....

  • Dimanche 5 juillet
Ça devient impressionnant, avec l'arrivée de l'hiver, c'est à dire Juillet Août (loin de la période des cyclones) et un temps un peu plus frais, ce qui est très agréable le soir, les voiliers arrivent par grappes, des allemands, des américains, des Néo Zélandais, quelques italiens, et bien sûr des français.
A la marina de Taina ( Papeete ), on entend surtout parler anglais.
Et dans les lagons, il y a beaucoup de monde, ça commence à ressembler à Porquerolles....
JAMBO, orphelin de Laurent Bourgnon...
On est quand même au bout du monde, à des milliers de milles des grands états, et pourtant il vient plein de bateaux qui font de grandes navigations. C'est sympa. Et la gentillesse polynésienne se décalque sur tous, qui ont le sourire aux lèvres et de grands bonjours lorsque l'on se croise.
Le "Jambo" de Laurent Bourgnon est arrivé à Taina, un catamaran à moteur très particulier, j'ai le cœur serré lorsque je le croise... voilà une photo.

Bon, je ne supporte plus Taina, je vais partir aujourd'hui vers mes lagons aux aux cristallines.
La bise à tous
N.B. : voir en bas de l'article, un peu en vrac,
 des photos retrouvées parmi d'autres plus récentes...

  • Lundi 6 juillet :
Je pars pour Huahine. 24 heures de traversée. Très beau temps. Bises.
Alain

  • Nuit de lundi 6 à mardi 7 juillet, entre Papeete et Huahine :
Ouahouh, craignos

J'ai marché comme une fusée depuis mon départ de Taina, du coup j'arrive beaucoup trop tôt à Huahine, et comme le récif extérieur est toujours à des kilomètres de la terre et qu'on ne le voit absolument pas, il est plus que recommandé de s' en écarter sérieusement. 
Je comptais arriver vers 6 h 00 et il est 1 h 30. Je marchais parfois à 8 nœuds.!
Il y a beaucoup de bateaux qui se plantent à cause de ça, dixit ma copine Céline qui travaille dans un cabinet d'expertise pour les assurances.

Donc, ne voulant pas tirer des bords au large en attendant le jour, je me suis très écarté et je vais continuer sur Raiatea à 20 miles  plus, loin , ie, 3 ou 4 heures, et j'arriverai pile pour le lever du soleil.
Mais c'est très impressionnant de voir la terre au loin ( enfin on voit juste une ombre ), et savoir que tout près, c'est farci de corail au ras de l'eau et invisible de nuit.
Sauf quand il y a une grosse houle, et là, on voit le blanc des vagues qui se brisent sur la barrière de corail. C'est encore plus impressionnant, mais au moins on les voit.
Franchement les anciens étaient des dieux, car sans Gps ce devait être l'angoisse totale sans arrêt.

Tiens, en parlant navigation, les russes (je crois ) ont sorti " SAS Planet ", c'est une sorte de Google Earth mais que l'on peut installer sans passer par internet, et accouplé à une souris gps, on peut littéralement naviguer à vue sur les photos satellite,  en voyant le bateau avancer. Bon, la définition  n'est pas terrible, mais on est comme au cinéma. ... :)

Allez, je vais faire un tour sur le pont, la barrière doit être a un mile et demi du Corto, mais on n'entend pas le bruit des vagues, donc ça va...
De toute façon, on ne voit strictement rien.
A tout à l'heure..... peut être. ...
Oups, 2 heures du mat, on passe Huahine, en le laissant par le travers. Ouf

En tous cas, j'ai enfin quitté Taina, où j'étais depuis plusieurs jours pour fêter le départ de l'équipage du Moana, qui, bateau vendu, sont dans l'avion pour la France et les em?.........?
C’était bien sympa, bien arrosé, mais j'avais vraiment envie de me retrouver un peu au large.

Raiatea
10 h 00 du mat. J'ai retrouvé un copain sur le quai de Raiatea en arrivant. Sympa.
En tous cas traversée superbe et sieste cet après midi car se faire réveiller toutes les dix minutes pour faire la veille, ça casse son homme.




Et puis ci-dessous, quelques photos pas forcément en rapport avec ce qui précède, et plus ou moins anciennes :
Bateaux au mouillage à Taina

Tahiti de loin

Ce serait le plus grand mat unique sur un voilier au monde


le cata de Clotilde et Arnaud avec qui on fait des "sunset", coucher de soleil

Quelques beaux arbres lorsque je fais du vélo

Alexandre B. dans ses activités principales


itou pour Antoine (à la cuisine)


Margot

et Clara

Alexandre P. et Maïthé

Un panier de crabes

Mon nouveau Zodiac flambant neuf...


Et deux photos du méchant cata "Triton" du teuton négligent qui avait coincé le Corto :-(
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