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1 janvier 2020

Vive l'année 2020 !

A tous et de très grand cœur, je vous souhaite une merveilleuse année 2020,
pleine de surprises, de beaux voyages (en bateau ? 😃), et d'être en pleine forme
pour profiter au maximum de la chance que nous avons de vivre heureux.
Je vous embrasse.
Alain

On a enterré 2019 dans la joie !

27 décembre :
Ici il pleut sans arrêt depuis deux jours,je reste enfermé dans le bateau avec des livres.
Une grosse soirée est prévue pour le jour de l'an, avec agneau à la broche et 25 personnes environ.
Sur l'esplanade de la marina qui est un pré couvert de gazon, très agréable.

Les caissières du Champion et leurs magnifiques robes !
Ils sont tous très sympas et cela me rapproche de tout le monde, bien que tout le monde me connaisse. C'est sacrément sympa.
En fait même si je ne navigue pas, la vie a la marina est super.
Bisous

28 décembre :
Bon, Eve notre harpiste avait un concert prévu au Rum Bar du Mahana, un des 5 étoiles de Moorea.
Nous étions plusieurs tables, dont la notre avec 6 personnes.
Soirée très sympa, décor de rêve, et la harpe ce n'est pas mal du tout, surtout en jazz.
Le défaut c'est que chacun veut payer sa tournée, et c'est trop.
Remonter à bord sur une passerelle branlante après plusieurs rhums relève de l'équilibrisme de haut vol.


Bon, personne n'est tombé à l'eau, on a même été sur d'autres bateaux et je me suis couché avec un sérieux mal au crâne.
Quand je pense que l'on recommence à 25 personnes le jour de l'an sur l'esplanade de la marina, avec un cochon de 32 kilos en barbecue et des gigots - et bien sûr, chacun amène des boissons. Ça promet...
Bon c'est quand même bien sympa, et je suis maintenant bien intégré dans l'équipe de bras cassés de la marina.
Tout ça pour vous dire que malgré mes petits bobos, la vie est super à Moorea.
Quelques photos de la soirée


31 décembre, soirée réveillon par 33°C

Le barbecue rustique (ça change de la harpe !)
L'esplanade de la marina et le local méchoui décoré par les vahinés Youli et Jeanne
Le cochon
Et l'énorme ferry qui passe à toucher

Tony et Youli, qui sont toujours aux petits soins avec moi
Les haricots et les carottes
La tente quand il pleut
On sera 35 adultes et 15 enfants
Et ils amènent les bières par caisses..


YOUPI, on est en 2020, et c'est un bon cru !!!

La soirée du 31 a été exceptionnelle, plus de 50 personnes et 15 ados.
Le repas était à la polynésienne, c'est-à-dire à profusion, le mouton, des gigots, des dizaines de morceaux de poulet, une dizaine d'accompagnements dans de grandes gamelles, et plusieurs gâteaux, sans compter les centaines de bières d'un demi-litre.
Tout s'est très bien passé, que du bonheur, bien que les tahitiens soient complètement bourrés, sans parler du "Paca", l'herbe locale dont une bonne partie des invités s'est servi allègrement.
L'ambiance était très planante, et en tant que doyen (très largement) j'ai été la vedette, on entendait des Alain et des papy partout, en disant : que de l'amour entre popaas et polynésiens.
Et surtout, ce qui m'a fait bien plaisir, c'est que tous espèrent avoir la forme que j'ai pour mon âge.
Bref je n'ai pas encore raccroché...😘

Et tenez vous bien, je n'ai bu qu'une bière et un verre de vin , même pas de rhum...
J'ai même eu droit à l'accolade, et même des bisous, de la part de Rocky, le capitaine du port, faut dire qu'il est arrivé déjà bien plein.
La photo avec le petit bonhomme tout rond en blanc, c'est un "demi", moitié polynésien, moitié chinois, totalement impassible, mais c'est lui qui a fait tout le barbecue, et en fait très sympa, et très bourré à minuit.
Mon autre grande copine c'est Youli, avec son mari Tony qui s'occupent énormément de moi. C'est la dame en ...gamme vert...
Sur une autre photo, ce sont les joueurs tahitiens, ukulélé et tam-tam, complètement à l'ouest, et riant sans arrêt.


Par contre la belle jeune femme en longue robe noire est ma copine "One Way", traduction phonétique de son nom taïwanais. C'est une chanteuse lyrique qui nous a sorti tout son répertoire, Puccini et Verdi, dont Nabucco, splendide sous le ciel étoilé.
Elle a été ovationnée.
Décidément entre Eve, la harpiste, et One Way, la chanteuse lyrique, on est loin des Ukulélés tahitiens.


Et enfin, cerise sur le gâteau j"ai connu Catrin, une jeune américaine de 28 ans, de San Francisco, qui a dormi à bord, et du coup on part à 4 demain, pour se baigner dans le lagon, et tester le Corto, avant sa première croisière à la mi-janvier.
Et pour clore le tout, Jean-Pierre, le copain de One Way, nous a offert un très beau feu d'artifice.
Bref, l'handicapé ne se débrouille pas trop mal, et au risque de me répéter, la chaleur humaine que dégage ce pays, et la gentillesse de ses habitants, font que l'on ne peut que sourire et être heureux, loin des grincheux français qui ne disent même pas bonjour quand on les croise.

Je vous souhaite à tous une merveilleuse année, pleine de bons moments, une santé de jeune homme (ou de jeune fille), en attendant de venir vous voir dès Mai 2020, mais je passerai peut-être par San Francisco pour voir Catrin.

Elle est pas belle la vie ?
Je vous embrasse
Alain




    Mouillage foireux
    et risque de carambolage de bateaux
    abandonnés dans le lagon
    (voir commentaire du 11 janvier)







Déjà fin janvier...

Je prends un peu de temps pour vous raconter :
Maupiti est la passe la plus dangereuse, parfois on ne la voit pas car il y a des vagues partout, en plein milieu et des courants de 9 nœuds.
Bon nous sommes passés par temps beaucoup plus calme mais la balade dans le lagon, comme le montre notre trajet en jaune au milieu des patates de corail, ce n'est pas de la tarte.
Bon vu le capitaine du Corto,.......😭
tout s'est passé impec, et nous sommes le seul bateau au mouillage dans l'ile. Magique..
Aujourd'hui, on a cherché des raies manta pendant des heures en zodiac ou en nageant, mais pas vu grand chose.
Demain tour de l'île en vélo, 30 kms fastoches, mais l'équipage est monté au sommet du coin, très très pentu, un peu en escalade, ce que malheureusement je ne peux absolument pas faire, surtout à la descente.
Et comme le coin est le plus beau de tous, et surtout loin des horreurs de Bora, on va rester trois ou quatre jours, en terminant un soir au mouillage près de la passe, pour voir les mantas au matin, quand elles viennent se faire épucer par les petits poissons du coin .
Puis nous ferons un retour vers Raiatea, au près pendant 50 miles, et en évitant Bora, qui n'est qu'une ile attrape couillons..
Oh pardon !!!
Vous avez compris, Bora n'est pas ma tasse de thé..
Maupiti est une île hors du temps, rare, le bateau ne peut venir qu'une fois par mois, quand les conditions s'y prêtent , donc peu de touristes .
On en a croisé dans la rue principale, 4 ou 5, en vélo. Et on a blagué gentiment.
C'est un havre de beauté et de sérénité, malgré la passe dangereuse, et la distance.. (c'est la plus éloignée de Tahiti)
J'y reviendrai.





Le lagon de Maupiti est bien plus beau que Bora Bora, La végétation est splendide,
Tout çà un peu en vrac, on est tellement occupés que je ne prends pas le temps d'écrire.
Ce matin j'ai fait 4 h de couture à la main dans de la toile, je ne sentais plus mon pouce...
Sinon je nage et plonge pratiquement normalement.



Jeudi 30/01, aïe aïe aïe

Une fois n'est pas coutume, et c'est la première fois que cela m'arrive, mais mon équipage m'a largué froidement (incompatibilité d'humeur). Assez dégueulasse vu mes difficultés à bien remuer...
Bon il fait très beau et je suis parti illico de Raiatea pour Huahine, y rejoindre des amis sympathiques.
J'ai pu manœuvrer sans trop de problèmes, quelques uns quand même, en galopant sur le pont... pertes d'équilibre, mon genou n'étant pas très vaillant.
mais j'arrive à me servir de mon bras.

J'ai même fait ma BA quotidienne en récupérant au large une barcasse en panne de moteur, avec 3 personnes à bord et qui ramaient avec des planches. Je crois que sans mon intervention ils y seraient encore.
Une fois déposé à quai le pêcheur m'a offert un beau thon que j'ai amené sur le "bateau pirogue maison" de mes amis Teiki et Toa, et nous allons le manger tous ensemble demain.
Voir la photo avec un voilier à couple
Comme je suis un peu amoureux de Toa, ce sera une belle journée, et les soucis ancillaires seront loin.


Après un excellent repas de thon rouge et de légumes locaux, avec Toa et Teiki sur leur fare flottant, qui plus est entouré de poissons et même de deux requins, attirés par les abats que nous leur jetions dans une eau totalement transparente, par même pas 2 mètres de fond car le fare a 50 cm de tirant d'eau, je suis enfin rentré à bord (le repas a duré 3 h 30 !) où une heureuse surprise m'attendait.
Un gros cata de charter était mouillé juste à côté du Corto et 3 bombes latinos de 20 ans environ, venant sans doute du Chili, toutes les 3 en ultra string jaune fluo, avec des chutes de reins de déesse callipyge, faisaient les andouilles sur un paddle et me criaient : " follow me, follow me ", complètement déchaînées et vraiment pas surdouées car il a fallu les ramener, incapables qu'elles étaient de ramer droit..
Bref ça m'a fait une agréable soirée, le spectacle étant quand même digne des revues des girls des Folies Bergères .
Bref dur dur la vie de captain solitaire.


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